Le 1er mars 2023, La population de Hong-Kong après 1000 jours de masques obligatoires a enfin pu redécouvrir leur visage. Chez Sugi, on...
Le 1er mars 2023, La population de Hong-Kong après 1000 jours de masques obligatoires a enfin pu redécouvrir leur visage. Chez Sugi, on s’est interrogé sur les conséquences de cette pandémie et notamment sur celles non prévues observées sur la population. Parce que finalement, le monde d’après dont on parlait, n’est pas vraiment celui qui se construit aujourd’hui.
Depuis la fin de l’épidémie de COVID-19, de nombreux scientifiques se sont mis à scruter les différentes populations et les conséquences de la pandémie. L’une d’elles est apparue dans plusieurs études, en Allemagne, en Italie, en Turquie, aux Etats-Unis : la multiplication des cas de puberté précoce observée chez des très jeunes filles. Phénomène d’autant plus inquiétant : que ce phénomène a plus doublé durant ces années.
Comment l’expliquer ?
Les études, tout en écartant la mise en cause direct du virus, évoquent plusieurs pistes : le stress et l’apprentissage à distance et donc par conséquent le temps passé devant ses écrans. Les perturbations des cycles du sommeil sont également mises en cause.
A voir maintenant si ce taux va revenir à la normal dans les prochaines années.
Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34881532/
La pandémie en modifiant nos modes de vie et instaurant le repli sur sa sphère privée aurait- elle engendré une flemme nationale touchant la population ?
C’est autour de cette question que s’est penchée la fondation Jean Jaurès avec l’IFOP fin 2022 et ont tenté d’évaluer l’impact du Covid-19 sur la motivation et l’état psychologique des individus, ainsi que sur leur capacité à effectuer un effort mental et physique et à résister aux aléas de la vie. La perte de motivation toucherait 1 français sur 3 et seulement 12% des personnes interrogées se sentiraient plus motivées depuis la fin des restrictions.
La sensation d’une fatigue serait plus importante qu’avant la Covid-19 à l’occasion d’un effort physique affecte aussi bien les hommes (41%) que les femmes (40%) et semble assez homogènement répandue dans les différents milieux sociaux, classes d’âge et territoires. Cependant, cette enquête corrobore l’hypothèse d’une fragilisation psychologique et mentale accrue depuis la crise sanitaire, et plus particulièrement une perte de résistance psychologique et mentale dans la jeune génération pour faire face aux événements et aux aléas de la vie … et dans le monde du travail aujourd’hui, ce nouvel état psychologique a été formalisé dans celui du quiet quitting, sorte de désengagement des personnes dans leur vie en entreprise.
Source : https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/2022/11/RapportIfop.pdf
La pandémie a collé une grande majorité des citoyens à l’actualité. Par exemple et selon le Baromètre 2020 des médias (Kantar pour La Croix) les Français n’avaient jamais autant lu, écouté et regardé des médias pour s’informer sur cette pandémie. La Croix écrivait même : 2020 restera une année exceptionnelle pour l’information et de poursuivre « Ce rebond de l’intérêt se double d’une moindre défiance envers les médias qui ont été davantage consultés, de surcroît pendant le confinement du printemps dernier. La crédibilité, bien que restant à de faibles niveaux, s’améliore ainsi légèrement pour la radio (à 52 %, + 2 points), le journal (48 %, + 2 points), la télévision (42 %, + 2 points) et plus fortement pour Internet (28 %, + 5 points), qui progresse pour la première fois depuis 2015. Et depuis, patatras : la confiance s’érode malgré des actualités fortes et complexes. On parle alors de « fatigue informationnelle » selon le Baromètre des médias publié en janvier 2023.
La fatigue, la flemme seront-elles les concepts guidant notre monde post-pandémie ?
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