Actus, réflexions, analyses, on vous résume en 5min de lecture tout ce qu'on a pensé du monde de la data et des insights.
C'est l'heure de la toute première édition de la Sugi Week !
Une newsletter hebdomadaire que l'équipe Sugi vous a concoctée. Actus, réflexions, analyses, on vous résume en 5min de lecture tout ce qu'on a pensé du monde de la data et des insights.
Alors rendez-vous chaque vendredi matin...
Ce qui nous a marqué cette semaine ?
Notre relation à la science vue sous 3 angles différents
JEUNESSE
L’étude sur LA MÉSINFORMATION SCIENTIFIQUE DES JEUNES À L’HEURE DES RÉSEAUX SOCIAUX, menée par l’IFOP pour les fondations Reboot Jean-Jaurès, montre qu’une partie de la jeunesse est de plus en plus méfiante vis-à-vis de la science et des faits scientifiques. Près de 20 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans, estiment même que « la science apporte à l’homme plus de mal que de bien ». Seulement 6% des jeunes l’affirmaient en 1972. Aujourd’hui, complotisme, relativisime et fakenews sont des réalités pour une partie de la jeunesse. Et pour tous les profils. En cause : les réseaux sociaux comme unique source d’information.
Source :
OPEN SOURCE
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62% des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Soit une progression de 10 points en un an ! Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Et, 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
Source : Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 28/01/2022
RECHERCHE MONDIALE DEPUIS 1945
Selon un article de la revue Nature sur l’analyse des données de 45 millions d'articles et de 3,9 millions de brevets depuis 1945, la Recherche mondiale ne porterait plus en elle l’innovation future. Ces dernières décennies, même si elles ont été marquées par une croissance exponentielle du volume des nouvelles connaissances scientifiques et technologiques, qui devraient être propices à des avancées majeures, a connu l’effondrement selon les trois chercheurs américains, de son caractère « disruptif ». Et cela dans de nombreux domaines. Ils établissent d’ailleurs un lien entre ce déclin de l'esprit de rupture et le rétrécissement de l'utilisation des connaissances antérieures.
Source: Revue Nature Portfolio, Papers and patents are becoming less disruptive over time, de Michael Park, Erin Leahey & Russell J.Funk, 4/01/2023
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur sed aliquam ac morbi eros in morbi sed gravida et odio egestas etiam aliquet amet bibendum.